mercredi 13 février 2008

calvaire rémunéré

je goûte, depuis maintenant quatre longs jours, à une médecine des plus particulières.
Il s'agit ici de mon nouvel emploi. 
Je parle de médecine car normalement, travailler peut avoir une influence 
salvatrice, je ne pouvais pas plus me montrer. 
Je travaille en effet depuis vendredi passé pour une entreprise qui 
remmet à neuf et peinture du métal. D'apparence intéressante, 
cette opportunité de travail s'est vite transformée en terrible expérience. 

Jeudi, Thomas et moi regardont les petites annonces dans l'espoir 
de dénicher un travail pouvant nous convenir. Après quelques découvertes 
plus ou moins intéressantes, nous tombons sur celle de mon employeur actuel. Dans l'annonce, on demande des gens pour combler des postes 
de sableurs, de peintres ou tout simplement des journaliers, soit ceux 
qui font les jobs que personne d'autre veut faire. nous faisons donc les démarches pour découvrir l'adresse de l'entreprise 
et nous rendons sur place. Le patron nous accueille un peu surpris 
mais applaudit notre initiative d'être venu le rencontrer en personne 
et nous engage tout de suite. il nous offre même de commencer 
dès le lendemain. Satisfait par ce succès, nous acceptons avec hâte. 
Quelle erreur !

Nous rentrons donc le lendemain avec entrain, un sentiment 
qui ne fera toutefois pas long feu. 
Nous rencontrons notre boss sur le chantier, soit le foreman (Arthur),
 que nous appelons affectueusement "Gros criss". Celui-ci commence à nous donner quelque directives abstraites qui
sont tout de même suffisantes pour mener à bien le travail à faire.
Le rythme de travail extrêmement rapide finit vite par nous rattraper.
Bien qu'étant nouveau, les rages injustifiées d'Arthur sont aussi virulentes envers nous qu'envers les employés 
permanents qui ne semblent pas plus enclin à les digérer. 
Peu importe nous disons nous, approuver sans broncher, voilà
 ce qu'est la mentalité de chantier. Donc, la journée se poursuit à 
un rythme effréné et à peine terminer une job qu'on me projette sur 
une autre. La projection ayant ses risques, 
je finis par atterrir tête première sur un morceau de métal plutôt massif. Le métal étant ce qu'il est, il ne brise pas à l'impact. 
Toutefois, ma tête, qui ne peut se vanter d'être aussi robuste, 
se plaint immédiatement du traitement infligée. 
"Pas le temps de niaiser, viens-t-en icitte " 
me crie un employé qui n'a de sympathique que son nom : Luc. 
Ayant un tuque sur la tête, les dégâts de mon affrontement épique avec 
l'acier ne paraissent toujours pas. Je rejoins donc l'énergumène 
pour qu'il me crache quelques directives mais la douleur et l'humidité qui 
s'accumulent dans ma tuque me font m'arrêter.
j'enlève mon couvre-chef pour m'apercevoir qu'imiter
Zinédine Zidane sur une poutrelle en métal résultait en beaucoup plus
qu'un simple carton rouge. À vrai dire, après quelques secondes,
c'est mon front qui faisait usage de carton.
Un flot de sang s'était effectivement mis à couler abondamment
sur mon visagece qui a fait réagir mon charmant collègue.  
"quessé tu t faite, va au bureau".  Ma route jusqu'au bureau
fut parsemé de regard incrédule et ô combien
évocateur de la personnalité de son propriétaire. Après quelques discussions
manquant foncièrement d'intérêts, je pris ma voiture pour aller à la clinique.
Diagnostic : trois points de suture. suite dans le prochain message....

samedi 1 décembre 2007

l'insomnie

Je me réveille. L’absence de son me dit que l’heure n’est pas encore un facteur. Que mes yeux étaient plus prompt à faire face que mon esprit, emprisonné dans un de ces rêves où même les plus belles fleurs sont accessibles. Que faire maintenant. Dois-je laisser mon esprit terminé en paix sa sentence ou dois-je ordonnez au reste de mon corps d’imiter le zèle de mes paupières. La douleur qui accompagne ces pensées me ramènent à la soirée précédente, où la quantité n’avait pas invitée la qualité. Je pose alors mon mal sur l’oreiller et laisse les souvenirs déserrés l’étaud de ma solitude. À peine ma joue était piquée par la pointe d’une plume que ma mémoire déversait la vague insaisissable, celle responsable de mon bonheur et de mon malheur. Ce visage qui me suit sans cesse, qui me hante en plein soleil et m’éclaire quand j’ai sommeil. Celui que je ne peux quitter quand je le vois et qui ne me quitte jamais une fois au loin.
Elle était là hier…comme beaucoup d’autres d’ailleurs…mais pour moi, la vue n’existait que pour elle. Sa voix justifiait l’existence de chaque note de musique. Le contact de sa peau, si bref soit-il, réchauffait la mienne au point d’en brûler. Lorsque nos longues conversations finissaient par s’essoufler ou qu’un visiteur indésiré venait maladroitement appuyer mon point de vue sur sa beauté, je me détournait, rencontrait des amis qui étaient pourtant arrivés avant moi tout en ne la perdant jamais des yeux. Non pas par jalousie mais simplement pour lui arracher un regard qui me suivrait ensuite, jusqu’au lendemain. C’est peut-être ça l’amour, un regard qui sufit à te faire oublier. Un sourire qui te donne des ailes. Un baiser qui te fait t’envoler et ensuite, lorsque les lumières s’éteignent, la réalité, qui te ramène si douloureusement sur Terre.

mercredi 28 novembre 2007

Ah ces artistes...

Alexandra, une très bonne amie à moi, ne cesse de m'impressionner. J'organise une soirée durant le temps des fêtes 
question de participer à la destruction massive du foie que représente
cette période de l'année. Je préviens donc Alex de la date
de cette soirée et elle me répond qu'elle a un souper
de famille de prévu mais qu'elle fera son possible pour le déplacer  :D.
Quelques jours plus tard,
elle me demande si elle peut faire un pamphlet humoristique
pour annoncer mon party. Agréablement surpris par cette proposition,
 je lui donne immédiatemnt le feu vert en lui précisant 
de ne pas se donner trop de mal et de ne pas se presser.
Trois jours plus tard, voilà qu'elle m'arrive déjà avec une partie de ce travail
 me représentant en petit lutin. Cela peut paraître anodin mais en plus de 
me faire rire, elle a encore une fois renforcé sa place dans mon coeur.
 je suis impressionné Alex par ton talent, ta patience, ta gentilesse et 
surtout, je suis honoré de t'avoir comme ami. C'est par ces petites choses
que l'on voit la valeur d'une amitié.

lundi 26 novembre 2007

Tant qu'à y être

Je n'ai jamais été très chaud à l'idée de déverser mon flot de réflexions sur un blog. C'est pourquoi j'ai décidé de m'en créer un...WTF !?!? vous entend-je dire. Je m'explique. Je dénigrais sans cesse les utilisateurs de ce genre de moyen 
de communication que je considère trop impersonnel. 
Je lisais par moment certains blogs et 
plusieurs commentaires écrits par leurs propriétaires me dégoutaient 
au plus haut point. 
Je considérais donc ce média comme un moyen pour 
les plus débiles d'entre nous 
de passer leurs message. En fait, je pointais peut-être la mauvaise cible. 
Ne serais-ce pas le pire défaut d'internet en réalité ?
 j'ai ensuite lu ceux de mes amis qui m'ont fait voir les qualités d'une page 
comme celle-ci. Un chemin pour faire part de tes illusions, tes peines ou tes bon 
moments sans être 
nécessairement obligé d'endurer le regard parfois vide d'un interlocuteur
qui te regardent en attendant juste son moment pour parler, situation
qui n'arrive que trop souvent,
même avec ceux que tu considères être tes amis. Bien que mon opinion sur les blogs n'est pas réellement changé, 
je n'ai trouvé 
aucun moyen plus efficace pour les juger adéquatement que 
d'en faire l'essais.
 Nous verrons ce que cela pourra bien m'apporter.